1147/3 - La questione dell'Epiro settentrionale

Dopo le guerre balcaniche, il Trattato di Londra del 17-30 maggio 1913 delegava alle sei Potenze (cosiddetto Concerto europeo) ogni decisione sul futuro assetto dell'Albania [1] . Il 29 luglio 1913, la Conferenza degli Ambasciatori, riunita a Londra, adottava il Protocollo sullo Statuto organico dell'Albania [2] , che erigeva il Paese in Principato indipendente, ed affidava ad una commissione composta dai Rappresentanti delle sei Potenze firmatarie dell'Atto di Londra il compito di delimitare la frontiera greco-albanese. Nella riunione dell'8 agosto 1913, la Conferenza stabiliva, in particolare, che

«La délimitation sera faite sur des bases ethnographiques et géographiques; pour les constatations ethnographiques on établira la langue maternelle de la population, savoir la langue parlée dans les familles: la Commission ne tiendra aucun compte des tentatives de plébiscite ou d'autre manifestation politique». (Conferenza di Londra, 8 agosto 1913, all. a Imperiali a di San Giuliano, Londra, 20 gennaio 1914, ASE, P 1919-30, 712)

Con il Protocollo di Firenze del 17 dicembre 1913, la Commissione stabiliva il tracciato della frontiera [3] . Il Governo greco ritirava allora le proprie truppe di occupazione dai territori attribuiti all'Albania, ma, dopo che la popolazione di religione ortodossa proclamava ad Argirocastro un governo provvisorio presieduto da Christaki-Zografos e Carapanos, si verificavano numerosi incidenti: bande armate, denominate «battaglioni sacri», devastavano le regioni abitate dagli albanesi di religione musulmana, distruggendo numerosi villaggi e provocando l'esodo di oltre ventimila persone. Il Governo greco veniva accusato di aver favorito l'eccidio, autorizzando l'arruolamento di soldati regolari nelle bande epirote. La Commissione internazionale di controllo in Albania, composta dai Delegati delle sei Potenze, negoziava allora un armistizio con il Governo provvisorio dell'Epiro del Nord e, il 17 maggio 1914, adottava alcune «disposizioni speciali» relative ai territori delle province di Coritza ed Argirocastro, che, pur riservando al Governo albanese il diritto di nominare o revocare i governatori e gli altri funzionari delle due province, riconoscevavo all'Epiro del Nord uno statuto speciale di autonomia. Con lo scoppio della prima guerra mondiale, la Gran Bretagna chiedeva al Governo greco di procedere ad una nuova occupazione militare dell'Epiro del Nord per ristabilirvi l'ordine e per consentire alla popolazione di religione musulmana, rifugiata a Valona, di rientrare. Sotto gli auspici della Gran Bretagna si giungeva quindi ad un accordo: l'occupazione italiana di Valona, prevista dal Patto di Londra del 26 aprile 1915 [4] , non si sarebbe estesa all'Epiro settentrionale, che sarebbe stato occupato invece dalla Grecia; la Conferenza della pace avrebbe in seguito regolato definitivamente la questione dell'Epiro del Nord. Quando, nel dopoguerra, la Conferenza della pace esaminava la questione dei confini albanesi, il Presidente del Consiglio greco, Venizelos, presentava al Consiglio Supremo le rivendicazioni territoriali della Grecia nella penisola balcanica, in Asia minore e nelle isole [5] , chiedendo, in particolare, l'annessione dell'Epiro del Nord, compreso, secondo il Protocollo di Firenze, nel territorio dello Stato albanese. L'Italia sosteneva invece l'identità tra lo Stato albanese del 1913 e quello del dopoguerra e l'intangibilità delle frontiere stabilite dal Protocollo di Firenze. Nella seduta del 4 febbraio 1919, il Consiglio Supremo istituiva la Commissione per le questioni greche e albanesi, composta da due delegati per ciascuna delle quattro Potenze (Francia, Gran Bretagna, Italia e Stati Uniti), con il mandato di «réduire les questions sur lesquelles on devra prendre une décision aux limites les plus étroites possibles et présenter des suggestions pour en assurer une solution équitable» [6] . La Commissione si riuniva dal 12 febbraio al 21 marzo 1919. I Delegati italiani, De Martino e Castoldi, contestavano la tesi greca circa la volontà della popolazione locale di essere annessa alla Grecia. Nel corso della prima seduta, De Martino osservava infatti:

«Nous considérons avec une vive sympathie les demandes helléniques. La Grèce aspire à reconstituer son élément ethnique dans les différentes parties des territoires qui l'environnent. Je demande à la Commission si elle veut entrer dans l'appréciation même des questions. Dans ce cas, je lui soumettrai quelques données du caractère ethnique, ainsi que d'autres considérations sur les différents aspects qui déterminent la nationalité albanaise. Outre ce caractère ethnique il faut aussi tenir compte du côté économique et du point de vue stratégique. Tous deux sont nécessaires à chaque pays pour lui assurer un état de stabilité et de justice. La nationalité albanaise ne peut se déterminer facilement. La réligion n'y est pas un caractère de la nationalité. Il y a dans le Nord, des Albanais catholiques qui sont de bons albanais, de même qu'il en est dans le sud, de réligion orthodoxe». (Commission des Affaires helléniques, Parigi, 12 febbraio 1919, ASE, CPA, 357)

Castoldi, che aveva partecipato ai lavori della Commissione di delimitazione del 1913, rilevava a sua volta:

«Dans la question qui nous occupe, nous ne sommes pas en présence d'un mélange de races comme dans les autres pays d'Orient. Il n'y a ici que des Albanais ou des Grecs. Il y a quelques minorités allogènes: elles sont insignifiantes. Je fais allusion aux Valaques. Il convient donc de distinguer simplement entre les Albanais et les Grecs. Nous nous trouvons ici en présence d'un phénomène qui se reproduit partout où doivent être tracées les frontières à travers un pays qui comprend deux races. Il suffit donc de poser le problème dans des termes précis. Dans l'exposé grec, il est toujours question de populations mixtes. On parle d'Orthodoxes comme si tous les habitants étaient des Grecs. On parle aussi des musulmans comme si tous étaient Albanais. C'est inexact. Certes, tous les musulmans sont des Albanais, dans l'Epire du Nord, mais il n'en est pas de même pour les Orthodoxes: les uns sont des Grecs, les autres sont des Albanais. Nous ne pouvons pas prendre, en faveur d'une nationalité, le seul argument de la réligion. Il peut y en avoir d'autres. Lorsque la Commission internationale constituée en 1913 a voulu définir la limite entre la Grèce et l'Albanie, la Conférence de Londres a écarté le point de vue réligieux qui peut, dans les pays d'Orient, être une source de méprises. Elle nous avait chargé de nous baser surtout sur la langue. Or, l'examen fait sur place par les représentants des grandes puissances a donné des conclusions que les procès-verbaux ont consignés et qui sont traduites sur des cartes dressées à cette occasion». (ibidem)

Poiché uno dei Delegati francesi, Gout, ricordava che il Memorandum greco si basava sul criterio della «conscience nationale», Castoldi aggiungeva:

«S'il s'agit de la Conscience nationale et de la langue maternelle, il faut exclure de notre examen la majorité que le mémoire établit. En effet la Commission internationale de 1913 a établi que dans tout ce territoire la majorité absolue parle l'Albanais, une minorité parle l'Albanais et le grec et une autre minorité ne parle que le grec». (ibidem)

Il Presidente della Commissione, Cambon, sottolineava allora che gli eventi bellici avevano dimostrato

«Qu'il y a un sentiment épirote qui refuse de laisser annexer à l'Albanie les éléments qui en sont inspirés». (ibidem)

L'altro Delegato francese, Laroche, sottolineava che la «conscience nationale» era composta da molteplici elementi. Castoldi, a sua volta, continuava nei seguenti termini:

«Je partage complètement le point de vue de M. Laroche lorsqu'il nous dit qu'il faut tenir compte de tous les éléments qui entrent en jeu. Mais il est des points sur lesquels il est bon d'arrêter notre attention. Le premier, c'est que jamais ces territoires ont pu faire partie de l'Albanie. La Conférence des Ambassadeurs à Londres avait indiqué que trente jours après la fin de ses travaux la Grèce devrait évacuer le pays. Non seulement elle ne l'a pas évacué, mais encore elle a persécuté les éléments musulmans spécialment et aussi les éléments chrétiens et nationalistes albanais. En deuxième lieu, le Gouvernement épirote n'a jamais été, comme on a voulu le faire croire, l'émanation de la volonté populaire. Il a commencé par affaiblir d'une façon excessive tous ceux qui ne l'acceptaient pas. Il faut ensuite considérer que les troupes mêmes de la Grèce sont restées dans le pays en faisant disparaître leurs insignes, comme numéros de régiment, galons, etc... La situation est dépeinte d'une façon bien claire par le fait que M. Zographos, président de ce Gouvernement, avait été gouverneur au nom du roi des Hellènes. Du jour au lendemain, pour contrecarrer les décisions de la Conférence des Ambassadeurs de Londres qui voulait faire rendre ce pays à l'Albanie, ce pays est devenu autonome tout en gardant les mêmes fonctionnaires, la même armée et tout le reste. Je me permets donc de croire qu'on ne peut pas invoquer là un fait qui révélerait la volonté populaire». (ibidem)

Infine, De Martino così concludeva:

«Nous admettons très bien qu'un examen approfondi amène une modification dans la frontière tracée par la conférence de Londres et le protocole de Florence et cela en faveur de la Grèce. Nous l'admettons, mais il faudrait se garder de vouloir accomplir un acte qui serait une violation de ce qui est la nationalité albanaise d'après nous». (ibidem)

Nella successiva seduta del 18 febbraio 1919, De Martino e Castoldi presentavano dei dati sulla religione degli abitanti, secondo i quali le persecuzioni anti-musulmane poste in essere dal Governo provvisorio epirota avevano inteso modificare la fisionomia etnica dell'Epiro settentrionale. Tale obiettivo, però, era stato realizzato solo parzialmente: secondo Castoldi infatti, i musulmani emigrati sarebbero rientrati nel Paese, ove fosse stato loro consentito, e ciò avrebbe modificato di nuovo la situazione, ricostituendo una maggioranza albanese. Quanto al criterio della lingua parlata, Castoldi osservava che

«La langue albanaise est la langue maternelle de la majorité du pays; elle est connue même par ceux qui préfèrent parler le grec. Cette diffusion de la langue albanaise est bien la preuve qu'elle est vraiment la langue nationale». (Commission chargée d'étudier les questions territoriales intéressant la Grèce, Parigi, 18 febbraio 1919, ibidem)

Castoldi sottolineava inoltre l'importanza dei fattori economici e così concludeva:

«Il faut tenir compte aussi des voies de communication. On ne peut pas détacher l'une de l'autre les deux régions au nord et au sud de la Voyoussa sans que l'une d'elles en souffre beaucoup. Les régions entre la Voyoussa et la mer ont leur débouché naturel à Santi Quaranta; elles peuvent être considérées comme région de transit pour les relations d'outre-mer avec l'intérieur. Si on les détachait des régions du reste de l'Albanie, toute l'Albanie méridionale serait sans voie de communication. En effet, même du temps des Turcs, c'était la route Koritsa-Santi Quaranta qui reliait les régions de l'intérieur à la mer. [...] A mon avis, la frontière qui fut tracée en 1913 est celle qui s'approchait le mieux d'un partage juste entre les deux nationalités. Je dis "qui s'approchait le mieux" parce qu'on pourrait faire quelques objections à son tracé. Quoiqu'il en soit, elle n'a pas réussi parce que ce pays n'a pas pu être réuni à l'Albanie. La guerre mondiale qui est survenue sur ces entrefaites a bouleversé encore davantage les conditions d'existence du pays. Comme les Délégués américains et anglais, je demande en terminant de ne prendre une décision qu'en parfaite connaissance de cause et après audition des intéressés». (ibidem)

Nella seduta del 19 febbraio 1919, De Martino presentava una nuova comunicazione relativa all'Epiro del Nord, così concepita:

«L'examen préliminaire de la délimitation albanaise vient de se terminer. Pour les raisons de caractère ethnique, économique, etc., que nous avons amplement exposées, la Délégation italienne maintient son point de vue d'après lequel la frontière du Protocole de Florence est la seule qui réponde aux conditions d'une paix juste et honorable. Toutefois, en présence de la coïncidence des avis exprimés par les Délégués d'Angleterre, des Etats-Unis et de France en faveur d'une délimitation qui aurait son point de départ de la mer beaucoup plus au nord de Phtélia, je dois faire la déclaration suivante: 1° Aucune recommandation ne peut être adoptée, à notre avis, par la Commission avant d'avoir entendu la Délégation du Gouvernement provisoire albanais [7] ; 2° La question du point de départ de la frontière du côté de la mer ne concerne pas seulement les intérêts respectifs des Albanais et des Grecs. Elle se rattache intimement au règlement de la question adriatique au point de vue politique et stratégique [8] . Cette question concerne intimement les intérêts essentiels de l'Italie. Il va sans dire que si nous avons soutenu, dans une certaine mesure, les revendications albanaises, qui s'étendent même au sud de Phtélia, nous l'avons fait non pas pour une raison égoïste, mais parce que nous sommes convaincus de la bonté de leur cause. Mais cela n'empêche pas qu'il existe un intérêt parallèle italien, attenant au règlement de la question de l'Adriatique méridionale. Cet intérêt ne peut pas ne pas être pris dans la plus sérieuse considération par les Gouvernements alliés et associés, dans l'examen qu'ils sont appelés à faire, au sein de cette Commission, des éléments de fait relatifs aux revendications de la Grèce. D'après notre manière de voir, le mandat de cette Commission ne s'étend pas jusqu'à pouvoir présenter des recommandations qui touchent à des questions politiques concernant les Alliés, et la question Adriatique est de ce nombre. A ce point de vue et à l'état des choses, je dois formuler des réserves expresses par rapport à la délimitation de la frontière albanaise du côté de la mer. Toutefois, dans le but de mettre à la disposition de la Commission des éléments de fait relatifs à la question stratégique dans l'Adriatique du Sud, je demande à faire intervenir un expert naval, M. le Commandant Conz, qui fera une exposition à ce sujet». (Commission chargée d'étudier les questions territoriales intéressant la Grèce, Parigi, 19 febbraio 1919, ibidem)

Nella seduta del 30 marzo, la Commissione redigeva il suo rapporto per il Consiglio Supremo, nel quale constatava la diversità di opinioni dei Delegati. Il francese ed il britannico ritenevano inaccettabile la frontiera del 1913 e proponevano un tracciato favorevole alla tesi greca, giustificato dai sentimenti ellenofili della maggioranza della popolazione e dall'importanza economica, per l'Epiro, del territorio che sbocca a Santi Quaranta. Il Delegato statunitense proponeva invece una frontiera «modificata», senza dare alcun valore agli eventi del 1913-1914. La posizione italiana, infine, era la seguente:

«Le point de vue de la Délégation italienne au sujet des demandes grecques relatives a l'Albanie telle qu'elle a été créée en 1913 est qu'il faut maintenir les frontières établies par le Protocole de Florence pour les raisons suivantes: 1° La région est habitée par une majorité de race et de langue albanaises comme il a été constaté sur place par la Commission internationale, expressément chargée de vérifier la physionomie ethnique de ces provinces en 1913; 2° Les statistiques fournies par la Délégation italienne prouvent que la comparaison entre musulmans et chrétiens est encore en faveur des premiers si l'on tient compte des émigrés, par suite des troubles survenus en 1914, dont une grande partie regagnera le pays aussitôt qu'un régime équitable y sera établi; d'ailleurs une grande partie des chrétiens eux-mêmes est de sentiment national albanais, comme on peut le constater par l'organisation de Sociétés albanaises à l'étranger; 3° Les événements de 1914 ne sauraient être invoqués comme un fait qui révélerait la volonté populaire en faveur des aspirations helléniques pour les raisons déjà exposées devant la Commission et consignées dans les procès-verbaux. On peut au contraire considérer comme une preuve contraire à l'annexion à la Grèce, les excès commis à cette même époque contre la population de sentiments albanais, musulmans ou non; 4° Les Albanais ont démontré à plusieurs reprises leur attachement à l'idée nationale et à leur langue par des insurrections contre les autorités ottomanes, en vue d'obtenir l'autonomie des circonscriptions administratives dans les limites desquelles ils se trouvaient en majorité; 5° La différence réligieuse ne donne pas lieu dans le pays à des différends au point de vue national; on peut le constater soit dans le Nord, soit dans le Sud de l'Albanie, où les musulmans se trouvent mêlés aux catholiques et aux orthodoxes. Les propagandes provenant du dehors ne trouvent qu'un bien faible appui sur des rivalités locales inévitables chez tous les peuples; 6° La plus grande partie de la propriété foncière est entre les mains de musulmans albanais; 7° L'état primordial de la vie économique du pays viendrait à être troublé si des centres tels que les chef-lieux de cette région étaient soustraits à l'Albanie; 8° L'argument scolaire ne saurait être invoqué contre l'Albanie, étant donné que la domination ottomane n'a jamais permis les institutions scolaires aux Albanais. Cette matière formait un des privilèges dont le Patriarcat grec de Constantinople se montrait le plus jaloux, ainsi qu'il est prouvé par les luttes soutenues par d'autres nations balkaniques pour se soustraire à la propagande scolaire grecque; 9° On ne saurait invoquer comme preuve du sentiment national l'argument des legs refusés, qui rentre dans cet ordre de mesures que les autorités ecclésiastiques orthodoxes grecques adoptaient en vue d'empêcher l'établissement d'écoles albanaises dans ces régions; 10° Il apparaît des documents diplomatiques relatifs à la Conférence des Ambassadeurs à Berlin en 1880, que le Gouvernement hellénique désignait alors comme limite de race pour ses revendications une ligne qui correspond à peu près à la frontière du Protocole de Florence. La ligne tracée par les Ambassadeurs se borna à suivre le cours du Calamas. Les raisons ethniques d'après lesquelles cette décision fut prise ont encore aujourd'hui toute leur valeur; 11° A l'appui de tous ces arguments la Délégation italienne indique une publication française. Le Ministère de la Guerre (Commission de géographie du Service géographique de l'armée) a fait paraître, en 1915, une brochure: "Notice sur l'Albanie et le Monténégro" qui confirme le point de vue italien. Une carte indiquant les races et les réligions y est annexée selon laquelle les habitants grecs se bornent à former deux petits groupements aux environs de Argyrocastro et de Delvino, ce qui répond à la stricte vérité. L'importance de ce témoignage ne saurait être négligée. Il s'agit d'une publication visant à donner aux commandants militaires des renseignements exacts afin de les éclairer dans l'accomplissement de leurs fonctions dans les régions qui sont l'objet d'examen de la part de la Commission». (All. II a Commission chargée d'étudier les questions territoriales intéressant la Grèce, Parigi, 30 marzo 1919, ibidem)

La questione delle frontiere albanesi veniva decisa dalla Conferenza degli Ambasciatori il 9 novembre 1921 [9] : per la frontiera meridionale si confermava quella stabilita dal Protocollo di Firenze del 1913. Il 22 novembre 1921, la Conferenza invitava il Governo greco a ritirare le truppe che occupavano il territorio albanese stabilito dalla Decisione del 9 novembre. L'8 gennaio 1922, l'Ambasciatore greco a Parigi, Metaxas, rispondeva al Presidente della Conferenza degli Ambasciatori, Cambon, che

«Les troupes grecques n'occupent aucune portion du territoire au delà de la ligne frontière établie par le Protocole de Florence». (All. E a Conferenza degli Ambasciatori, CA 161, Parigi, 11 gennaio 1922, ASE, CPV, 306)

In realtà, la delimitazione dei confini greco-albanesi dava origine, negli anni successivi, a numerosi incidenti [10] , finché la questione veniva definitivamente risolta con il Protocollo di delimitazione della frontiera greco-albanese, firmato a Firenze il 27 gennaio 1925, e con l'Atto finale di delimitazione delle frontiere dell'Albania, firmato a Parigi il 30 luglio 1926 [11] .

Vedi anche

Commission chargée d'étudier les questions territoriales intéressant la Grèce, Parigi, 21 febbraio 1919, ASE, CPA, 357; Commission chargée d'étudier les questions territoriales intéressant la Grèce, Parigi, 1° marzo 1919, ibidem; Commettee for the Study of Territorial Questions Relating to Greece, Parigi, 3 marzo 1919, ibidem; Commission chargée d'étudier les questions territoriales intéressant la Grèce, Parigi, 4 marzo 1919, ibidem; Commission chargée d'étudier les questions territoriales intéressant la Grèce, Parigi, 6 marzo 1919, ibidem; Conferenza Ambasciatori, CA 161, Parigi, 1° febbraio 1922, ASE,CPV, 306.;

Note

[1] Testo in Martens, Nouveau Recueil Général de Traités, s. III, t. VIII, pp. 16-19.
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[2] Testo in Trattati e Convenzioni, v. XXII, p. 360-361.
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[3] Il testo del Protocollo di Firenze è in Giannini, La questione albanese, Roma, 1925, doc. XVII.
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[4] Testo in Trattati e Convenzioni, v. XXIII, pp. 284-292.
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[5] Testo in La paix de Versailles, Questions territoriales, v. II, Parigi, 1939, pp. 75-90.
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[6] Ibidem, p. 11.
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[7] vedi anche: 485/3 - Il protettorato italiano sull'Albania;
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[8] vedi anche: 1142/3 - La questione adriatica;
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[9] vedi anche: 460/3 - Lo statuto dell'Albania;
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[10] vedi anche: 1342/3 - L'aggressione all'ex Capitano Marini;
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[11] Il testo dell'Atto finale di delimitazione delle frontiere dell'Albania è in ASE, P 1919-30, 733.
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